Une étude publiée par HSBC le 20 janvier 2015 dresse un panorama de l’état d’esprit des français sur leur retraite et effectue une comparaison par rapport aux autres pays :
Ainsi la France apparaissent comme étant l’un des pays les plus pessimistes lorsqu’il s’agit de la retraite. À titre d’exemple, 67 % des français en activité craignent de « rencontrer des difficultés financières à la retraite » et « redoutent tout particulièrement les problèmes de santé » (taux le plus élevé au monde). 32 % craignent « devoir travailler plus longtemps » (contre 20 % en moyenne au niveau mondial).
Conséquence : Plus d’un actif français sur deux est conscient « que son niveau de vie à la retraite sera inférieur » et effectivement au moins 54 % des retraités déclarent « devoir réduire leurs dépenses quotidiennes ». Concernant l’épargne retraite, 52 % des français déclarent « épargner spécifiquement pour leur retraite » (majoritairement via une assurance vie). Parmi ceux qui n’épargnent pas ou ne compte pas épargner, la majorité le justifie par « le remboursement d’un prêt immobilier ».
Globalement ce sont les femmes qui apparaissent « fragilisées au moment de la retraite ». 70 % d’entre elles déclarent « ne pas avoir la garantie de pouvoir maintenir un niveau de vie similaire à la retraite » (contre 52 % chez les hommes). Cela s’explique notamment par le fait que les femmes soient « moins proactives dans la constitution d’un patrimoine que les hommes » (alors même qu’elles ont une meilleure espérance de vie).
HSBC souligne également qu’en France la nouvelle génération des 25-34 semble avoir pris conscience de l’importance de bien préparer sa retraite. Ils semblent « d’avantage préparés à épargner que la génération précédente », même si paradoxalement leurs revenus sont plus limités. Ils semblent également conscient de la nécessité de reculer l’âge de la retraite : ceux qui évoquent leur départ à la retraite parlent de « 65 ans, alors que leurs aînés tablent plutôt sur 64 ans ».