Conséquence : « plus le PIB croît vite, plus la part des pensions de retraite dans le PIB diminue ; à l’inverse, si la croissance faiblit sur longue période, la part du PIB consacrée aux pensions de retraite augmente, alors même que les marges de manœuvre budgétaires diminuent » selon les auteurs du rapport.
- Aujourd’hui l’équilibre financier des régimes dépend de l’évolution de la croissance, une donnée macro-économique « incertaine sur laquelle les responsables publics n’ont qu’un faible contrôle » ;
- Un manque de transparence pour les assurés qui ne peuvent se projeter sur le montant de leur future retraite. L’impact peut être important par rapport aux salariés perçus au cours de la carrière.
- Une inégalité entre les assurés. Par exemple, les fonctionnaires voient leur pension de retraite calculée sur le dernier traitement perçu « au cours des 6 derniers qui précèdent le départ en retraite », ce qui réduit considérablement l’impact de la variable économique par rapport aux salariés pour qui on se base sur « la moyenne de salaire des 25 meilleures années »
Que faire alors ? Le rapport préconise de revenir à une revalorisation des retraites indexée sur les salaires, avec éventuellement « la mise en œuvre de variables en fonction de l’évolution démographique, de l’espérance de vie ou du ratio démographique entre les cotisants et les retraités »