L’épargne retraite collective a de plus en plus de succès chez les salariés. Les raisons ? des réformes incitatives et la nécessité de se constituer un complément de revenus pour sa future retraite.
C’est décidément un dispositif d’épargne retraite qui a la cote ! Les dernières données statistiques sur le PERCO pour 2015 (Plan épargne retraite collectif) ont été publiées par l’Association française de la gestion financière (AFG) le 22 mars 2016. Elle évoque « une nette progression des encours (versements effectués sur le Plan) » sur l’année 2015 (+ 18 %) avec un chiffre record de 12,2 milliards d’euros.
La raison principale évoquée ? Une attractivité renforcée par la Loi Macron sur la croissance, tout d’abord, qui a élargi les possibilités de versements volontaires par les actifs (le salarié peut désormais placer jusqu’à 10 jours de repos non pris au lieu de 5), faciliter l’abondement par l’employeur en lui permettant de l’effectuer sans versement préalable du salarié, et surtout alléger les charges sociales pour les entreprises (réduction du forfait social auxquels sont soumis la participation, l’intéressement et l’abondement de 20 % à 16 % sous conditions). L’AFG souligne par ailleurs que la bonne santé du PERCO est également liée « au très bon niveau des souscriptions nettes qui atteignent 1,5 milliards d’euros, soit + 14 % en un an« .
Il faut préciser que le contexte actuel incite particulièrement à l’épargne retraite : en effet, les régimes obligatoires par répartition (base et complémentaires) sont en difficulté financière. L’heure est à l’économie partout et les prestations tendent à baisser suite aux dernières réformes des retraites, raison pour laquelle les actifs souhaitent trouver une alternative pour se constituer des revenus conséquents à la retraite. Cela passe pour une majorité d’entre par une épargne retraite collective qui a l’avantage d’exister déjà dans l’entreprise et d’être financée en partie par l’employeur.
Source : AFG